Paris 3285
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 Retrouvailles

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2 participants
AuteurMessage
Kerl Dragasani
Thanatologue
Kerl Dragasani


Nombre de messages : 7
Date d'inscription : 21/12/2008

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MessageSujet: Retrouvailles   Retrouvailles Icon_minitimeDim 28 Déc - 4:55

Il était seul. Trompeusement seul et entouré à la fois. Un passant de hasard aurait pu croiser un certain nombre d'autres silhouettes chaudement vêtues ici et là dans des ruelles adjacentes, ou en avant et en arrière de l'homme en robes sombres, l'une à quelques pas devant lui, un peu sur le côté. Mais peu se retrouvaient ici par hasard, et encore moins survivaient très longtemps sans apprendre à prêter attention à de tels indices que la présence d'un panache de vapeur claire devant le visage d'une des silhouettes, et une totale absence de tout signe de cette sorte chez les autres.

La neige tombée dans la nuit avait étendu son blanc manteau sur l'ancienne capitale, encore intouchée à cette heure matinale et le long de ces rues, peu fréquentées et que ne revendiquait formellement aucune des alliances qui avaient fait de Paris leur repaire. Tout au plus pouvait-on dire que ces rues s'étendaient entre le refuge de longue date des Nécromanciens, et le point de chute actuel le plus connu de certaines personnes (mais rien n'excluait après tout qu'il s'agisse tout autant d'hommes, que de mi-bêtes ou d'autres choses plus étranges encore) qui vendaient au plus offrant leurs services d'assassins. Guère d'affinités entre ceux-ci et ceux-là, mais pas d'hostilité généralisée non plus.

Un sourire étira le coin de lèvres pâles, dans l'ombre de la capuche fourrée. Une matinée à ne presque pas mettre un vampire dehors, tant elle s'efforçait d'être claire, et -fait assez rare- y parvenait presque en dépit de l'épais manteau de nuages ternes qui comme toujours voilaient le ciel. Un décor qu'on aurait pu dire lugubre, mais qui ne pesait pourtant guère sur l'esprit du promeneur, fraîchement revenu de contrées plus ensoleillées.
Une liberté de mouvements que le nécromancien chérissait, et préservait farouchement en dissimulant son apparence à tous regards étrangers, comme en cet instant, silhouette d'une hauteur et d'une épaisseur incertaine emmitouflée de chaudes et longues robes noires soyeuses, recouvertes d'une pelisse de renard argenté, les robes comme le manteau pourvus d'une capuche et complétés d'un masque d'un noir d'ébène aux fins traits d'or, entre ironiques et inexpressifs.

Un jour peut-être, pouvoir se fondre à nouveau dans la masse humaine plus tout à fait aussi ignorante serait sans prix. Etrange tournure de pensée quand on savait que le nombre de capitales touchées par le phénomène de pénombre éternelle ne faisait qu'augmenter, mais Kerl Dragasani n'avait pas survécu jusqu'à un âge que même des vampires auraient considéré respectable, sans prévoir beaucoup plus loin qu'au jour le jour.

Et puis, son excentricité vestimentaire faisait depuis longtemps partie du paysage. Elle avait été adoptée, parfois, par certains confrères plus ou moins nombreux, qui avaient vite saisi l'avantage de dissimuler leurs traits, d'afficher un certain esprit de corps, et de toujours laisser planer sur ceux qui les observaient une cruelle incertitude quant à l'identité et aux capacités exactes de celui auquel ils avaient affaire. Des sans-talents avaient même tenté d'usurper cette protection pour se déplacer plus à leur aise dans cette ville où ils faisaient figure de repas ambulant pour une bonne moitié des résidents, mais c'était il y avait bien longtemps maintenant. Et désormais une très, très mauvaise idée. Oui, vraiment très mauvaise.

D'une main gantée, il poussa la grille du cimetière et s'avança entre les tombes, à pas lents. Il était arrivé à destination. Certains des morts qui reposaient ici, une assez grande quantité même, se détournaient de lui pour ce qu'il était et ce qu'il pouvait leur faire, mais il s'en désintéressa comme à son habitude quand il n'avait nul besoin pressant de parler à l'un d'entre eux en particulier. Il en restait bien assez qui ne demandaient pas mieux que de converser, et ce jour-là il n'était là que pour ça.
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Morowë Maïlay
Forgeron au "Faux Manchot"
Morowë Maïlay


Nombre de messages : 101
Date d'inscription : 16/12/2008

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MessageSujet: Re: Retrouvailles   Retrouvailles Icon_minitimeLun 29 Déc - 1:22

La neige… Elle émoustillait ses sens. Elle enflammait son esprit. Elle titillait son instinct…
Epais mentaux blanc elle avait recouvert les toits, les rues, volets… Elle s’était déposée sur les rebords de l’unique fenêtre de sa forge, elle avait passé la fenêtre ouverte et était venu fondre sur le sol chaud de la pièce. L’atmosphère étouffante s’était un peu rafraichi au contact de l’élément froid, on pouvait voir dans le rayon de lumière blanc comme des torsades de fumé danser dans l’air…

Morowë était rentré dans sa forge comme tout les matins, il avait prit entre ses mains ses outils comme tout les matins… Mais au lieu de les inspecter avec soin, il les avait reposés et comme un aimant attiré par un autre il s’était dirigé vers la fenêtre. Alors que sa main droite plongeait dans la neige à moitié fondu, son visage restait dés plus impassible pourtant…pourtant dans ses yeux brillait de la joie d’un chaton qui venait d’obtenir le droit de sortir pour la première fois de la maison…

Le garou referma avec plaisir ses doits dans la neige. Il l’avait désiré depuis de nombreux mois, image instinctive elle était la représentation de toutes ses envies. Un léger sourire vint fleurir ses lèvres pales… Quelques secondes plus tard, il se trouvait à l’extérieur, la forge fermée à double tour. Il était toujours aussi peu vêtu, simple pantalon de toile noire et chemise à grand col entre le beige et le blanc, un long ruban de velours noir autour de son cou. Le froid ne l’atteignait pas ou très peu, c’était comme si sa chaude fourrure le protégé tout en étant invisible.
Il leva les yeux vers le haut de sa petite maison…. Il sautât comme un homme ne pouvait pas sauter, il sautât seulement comme un félin pouvait le faire. Il sautât sur un empilage de caisse prête à partir puis il bondit à nouveau se saisissant du toit de sa maison. Ce geste le recouvra de neige, Morowë en ressentit seulement du contentement…
Les facultés qu’il possédait sous forme animal étaient amoindries sous forme humaine mais elles en restaient surprenante. Il balança son corps au bout de son bras droit, le gauche toujours ballant et mort. Il se retrouva bientôt sur le toit couvert de neige. La luminosité ambiante, au lieu de lui attaquer les yeux, les lui apaisa. Après un dernier coup d’œil aux horizons, il s’amusa à parcourir les toits, sautant félinement de ci et de là, évitant les immeubles trop hauts…

Les gens parcouraient les rues, emmitouflées dans de lourds vêtements. Il leur jeta un regard absent alors que dissimulé dernière une cheminé il continué de plonger sa main fine dans la neige. C’était si agréable… plus que le bruit de ses poignard frappaient par ses outils, plus que le tintement d’une bourse et même plus que le goût d’une mure, c’est pour dire…
La créature ni homme ni bête reprit sa route, finissant par descendre avec souplesse des hauteurs. Il atterri dans un tas de neige fraiche, ses pieds s’enfoncèrent dans la poudreuse, tout comme sa main…
Prit dans une sorte d’excès de joie, il partit en courant. Morowë passa dans une rue déserte, avisa une grille et accéléra sa course. Il sautât encore une fois, posa sa main utilisable sur le métal froid contorsionna son corps et atterri de l’autre coté dans un bruit à peine audible…
Un cimetière… Et bien… Au moins ce lieu serait tranquille…A moins qu’il y ait un enterrement en cour il ne devrait pas il n’y avoir de foule. Il n’avait pas envi que la gaité dans laquelle la présence de neige l’avait mis disparaisse ainsi…

Il parcourra un chemin dans un silence étonnent. Un arbre un peu plus loin attira son attention, il était couvert de neige et sans aucune feuille. Ce qui lui manquait dans la ville, c’était la présence de verdure. Il trouvait qu’il n’y en avait que trop peu… Arrivait à l’arbre il tendit son corps avant de bondir sur la branche la plus basse. Aujourd’hui il avait envie de sauter un peu partout…pourtant il n’avait pas but de café. Fin bref…
La neige tomba de la branche qui lui servit de perchoir. Il était accroupi, la main posé sur la branche pour se stabiliser quand l’air lui porta une odeur. Il tourna immédiatement sa tète dans la direction que lui indiqué le vent. Il y avait une personne…
Il huma l’air avant toute chose…Hum… Cet odeur ne lui plaisait guère et savait ce que çà signifiait. Il agitât la tète pour repousser les cheveux humides de devant ses yeux.
La personne était chaudement vêtue, son style vestimentaire importé peu au garou…enfin, sauf, la fourrure de renard qu’il pouvait sentir et qui lui plissait légèrement le nez… Les traits de l’individu étaient camouflés… Il agitât encore une fois son visage avant de poser à nouveau son regard vairon sur la personne, sans rien faire, sans rien dire…



(hj : dsl pas trop d’ouverture mais je savais pas quoi écrire…- - …)
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