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 Eurymaque

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2 participants
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Eurymaque Duvanel
Maître nécromant
Eurymaque Duvanel


Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 04/01/2009

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MessageSujet: Eurymaque   Eurymaque Icon_minitimeJeu 8 Jan - 19:58

{Un}-{ Information Civil }

Nom : Duvanel
Prénom : Eurymaque
Surnom :
Age : indéterminé, il semblerait cependant qu'il atteint un age dépassant largement les imites d'un humain normal
Groupe sanguin : A+
Orientation sexuel : Bisexuel
Métier : biologiste nécromancien
Clan : nécromancien
Poste dans le clan : Maitre


{Deux}-{ Fiche Mental et Physique }

Description physique : D'une taille modeste (1 m 59), Eurymaque est caractérisé par uen apparence physique relativement cachée ... Il avait dans son enfance un teint pâle, entre le gris cendre et le blanc lavabo et de longs cheuveux noirs, mais il semblerait bien que ce ne soti plus le cas; les cheuveux ne passeraient pas dans le masque. Quand à son teint, on le devine à travers les rares portiosn de peau visible qu'il tire maintenant plus vers un blanc sale, un peu gris, légerement jaunatre. Il est de constitution relativement faible; sa combinaison laisse devienr une musculature presque inexistance et un corps globalement émacié. Cependant, cette aparence n'est pas contractuelle de sa force pfysique qui sans atteindre celle d'un garou se révelle sufisante pour maitriser les plus normaux des humains. Ses yeux sont de la couleur de la jade jaune et ne laissent transpercer la majoritée du temps aucune volontée.

Style vestimentaire : Eurymaque porte la quasi totalitée du temps sa combinaison. toutefois, il lui arrive de lui ajouter un manteau, noir souvent et un chapeau haut de forme assortis; des vêtements qui lui rapellent ceux de son adolescence.
Signe particulier : ...

Description psychologique « caractère » : Bien qu'il soit resté extrenement introvertis durant totue la periode de son enfance, Eurymaque à bien changé, totu du moin en apparence. il peut passer poru quelqu'un d'assez sadique, cependant, il n'est pas afitionadose de la violence et de la torture. Ce ne sont poru lui que les moyens inévitables de la confortation de son pouvoir sur son clan. Ainsi, derriêre l'image de bourreau qu'il donne, il aime à penser être quelqu'un de juste et n'a pas perdu le rafinement inqulqué par son éducation. Il ne se défait pas d'un certain flegme, ne refuse pas la discussion, recherchant toujours à se dépasser.

Aime/N'aime pas: Toutes sortes de musiques; il afitionadose les compositeurs classiques ainsi que ceux de son enfance, ainsi, il n'écoute que ters peu de musique contemporaine, leur préférant la musique classique, le metal et de nombreux autres genres. il aprécie toujours le citron et tout les plats préparés à partir de cet agrume. Il a une afection particuliêre poru les hérissons, il possêde d'ailleur toujorus Abil, qu'il infecté par son "vaccin".
Il déteste toutes les formes de vulgaritée et d'irespect et a un certain mépris pour les garous. Il n'a que peu de haine en lui et s'en remet plus à son esprit pragmatique qu'à ses hormones de primate lorsqu'il s'agit de prendre une décision béliqueuse ou autre.

Plat préféré: La tarte au citron.


{Trois}-{ Fiche Historique }

Histoire du personnage :
[cette première partie peut se révéler ennuyeuse à lire ^_^ attention]
D'aussi loin qu'il se souvienne, Eurymaque n'a jamais connu sa mère, si bien que longtemps il a crut qu'il n'en avait pas, son père ne possédait chez eux aucune image d'une femme qui lui eu put sembler être particulièrement chère au vieil homme. Il faut dire qu'il semblait ne connaitre que des aventures, sa vie enterrement dédiée à la science et la société qui était celle de sa famille ne laissait que peu de place à d'autres passions, son fils lui même, pour lui, n'était surtout qu'un héritier; c'était le garçon qui prendrait sa suite, à qui il lèguerait son travail et la société Duvanel. Ainsi, à l'age où les autres enfants apprenaient à lire, à écrire, Eurymaque se vu laborieusement inculquer des notions de biologie, de chimie par des thérapeutes bien plus intéressé de se faire bien voir de leur commanditaire que d'intéresser le jeune garçon à leur matière. Pensant surement qu'il devait avoir un dont, déjà à cet age, ils travaillaient à lui apprendre toutes ces choses de manière plus que formelle, malheureusement pour lui, Eurymaque, déjà, à cet age, s'endormait pendant ses cours particuliers, cachés derrières le rideau que formaient ses longs cheveux noirs; il avait refusé qu'on les lui coupe, après avoir vu un tableau représentant un ancêtre de la famille, aux longs cheveux noirs, lui aussi. Appuyé sur ses petites mains d'enfant, les coudes sur la table, face à un livre sans illustration, sur lequel serpentaient de longue lignes de caractères minuscules, qu'il avait du mal à déchiffrer, d'ailleurs, il s'assoupissait, lentement, ses paupières lui devenaient trop lourdes pour qu'il les gardes ouvertes, il lâchait un discret bâillement puis oubliait ce qu'il était en train de faire, bercé par la voix ennuyante de l'un de ses thérapeutes; il s'endormait. Son père, observateur qu'il était, le vit bien; il faisait un peu attention à son fils et se préoccupait de son manque d'intérêt pour des cours qui en effet étaient assez ennuyant, il lui semblait. Les professeurs avaient dut espérer que le vieil homme se désintéressait suffisamment du sort du pauvre garçon pour ne pas remarquer qu'il n'apprenait rien, ça n'avait finalement pas été le cas.
Le manoir des Duvanel se trouvait aux abords de Bâle, cependant, le père d'Eurymaque passait la majeure partie de son temps à l'étranger, participants à des conférences, lorsque ce n'était pas le cas, il restait généralement dans son laboratoire de Bâle, à travailler, avec les autres scientifiques de la société. C'est pour cela, peut être; il ne se désintéressait pas vraiment de son fils, c'était plutôt qu'il était très occupé, qu'il ne prit que tardivement la décision qui devait permettre à Eurymaque d'enfin entrer sur les chemins de la connaissance et de l'éveil scientifique. Le vieil homme avait dans ses connaissances un vieil amis qui se révélait être aussi un excellent professeur, à l'écoute de ses élèves. Le professeur Raiss, un homme assez rond, toujours habillé sérieusement, c'était presque une constante chez les amis du Vieil homme qu'était le père d'Eurymaque, arborait sur son visage un sourire qui pouvait sembler, jamais éteint qu'il était, un peu forcé mais toujours rassurant, sympathique. C'était d'ailleurs là la premier impression qu'il faisait à la plupart des personnes qu'il rencontrait; un homme sympathique, jovial, tout en retenue. L'homme, en réalité, possédait un caractère un peu plus débordant qu'il n'y paraissait, il était, il faut le dire, porté sur la chaire, de tout age et souvent plus en quantité qu'en qualité. Il n'était pas marié et ses secrétaires, dans son bureau; il tait professeur particulier et était très renommés, il donnait aussi des cours à l'université de Bâle, en sociologie, défilaient. Ses aventures ne lui gardaient autour de lui qu'un cercle restreint d'amis, dont le père d'Eurymaque, qui l'avait rencontré à L'université, faisait partis. Les deux hommes ne manquaient pas de point commun mais ça, Eurymaque ne le sut jamais, la vie privé de son père, et celle du professeur Raiss, en dehors du manoir lui étaient inconnues.
Il rencontra le professeur un jour où, comme pour chaque cours, il s'était placé dans la bibliothèque, au milieu de tout ces livres, surement, à son avis à cette époque, bien trop nombreux pour tous êtres lus dans une vie, il se demandait d'ailleurs quel était l'utilité de réunit à titre privé tant de choses qui surement ne nous serviraient à rien, mais c'était une interrogations vaine pour lui; il n'avait personne à qui la poser et lui même ne savait pas vraiment si son raisonnement était intelligent, les tentatives de formatages de ses professeurs, loin de l'avoir moulé à leur image étriquée l'avait posté dans une profonde incompréhension de tout ce qui l'entourait, il était comme perdu dans la brume face à toute ses interrogations. Le petit était vêtu, simplement comme à son habitude, il n'avait pas les guouts sophistiqués de son père, d'une chemise blanche, trop grande et d'un pantalon noir, déjà monochrome à ce jeune age. Il avait ouvert devant lui le livre de la leçon d'hier, n'ayant pas été prévenu du changement de professeur; il s'ennuyait d'avance, on ne lui disait rien dans cette maison; il était transparent pour les amis et associés de son père et discret pour les domestiques. Il faisait chaud cet été; comme souvent, au manoir des Duvanel. Le soleil, à l'extérieur perçait à travers l'épais toits de verdure que formaient les nombreuses variétés d'arbres, locaux ou non, plantés à la demande d'un de ses ancêtres, surement, se disait le petit garçon. Se dire que tout ce qu'il voyait faisait partis d'un continuité dont il faisait partis lui faisait plaisir, il était un maillon d'une chaine qui avait commencé il y a d cela bien longtemps et de part sa petite action, il contribuerait à agrandir une action; une vague qui déjà lui paraissait énorme, non mesurable à son échelle d'enfant, tellement insignifiant, éloigné de tout, incapable tant par les limites que lui imposaient son age que par celles posées par sa condition de paria de faire quoi que ce soit qui n'ai qu'une part de la grandeur dont était capable son père et l'ensemble de ses ancêtres. Il n'était rien. Il se ramassa un peu sur lui même, appuya sa tête sur ses bras posés sur la table. C'est à ce moment que le professeur Raiss entra, Eurymaque devait un peu s'être assoupi car il ne remarqua pas l'homme qui peut être était aussi entré assez discrètement; il devait s'attendre à ce qu'il allait voir; une masse de cheveux sombre, tombant en rideau sur une forme avachie, endormie mais surtout, vulnérable, pure, mignonne. Le professeur passa lentement sa langue sur ses lèvres, qui n'étaient pourtant pas sèches, puis il fit une pose dans ses mouvements, leva les yeux au ciel et se secoua un peu; c'était le fils d'un amis et surtout un élève; il avait du travail et n'était pas vraiment là pour s'amuser, quoi que cela n'aille pas à contrario du travail qu'il avait à fournir. Il s'approcha du gamin pour se pencher sur son épaule, son sourire avait quelque chose d'amusé et quelque chose d'autre, peut être étai-ce de le frôler, sa poitrine touchant presque le dos du jeune garçon. Il le réveilla doucement, ce qui n'empêcha pas Eurymaque de sursauter et de manquer d'asséner un coup de sa tête à celle de son nouveau professeur. Il s'excusa, rebaissa la tête en écartant des mèches de cheveux qui, tombant devant son visage, obscurcissaient sa vision, il tourna la tête pour voir qui était ce professeur; les autres ne s'étaient jamais permis une telle proximité ou la moindre facétie de ce genre, tant bien est-ce en était-ce une. Il dut virer au rouge puis le professeur Raiss laissa échapper un rire, pas vraiment retenu, ni discret, un rire qui laissait deviner sa personnalité extravertie, exubérante. Il se permit d'ébouriffer la tignasse du pauvre Eurymaque, qui n'en menait déjà pas large, tiré de son sommeil par un inconnu, il rougis un peu plus et s'écrasa de même, comme tentant de faire corps avec la table, ou le livre qui se trouvait dessus. Son professeur finit par décider à se présenter, ce qui ne rassura que peu le garçon, pour qui un professeur se devait plutôt d'être plus distant, plus ennuyant surtout, il ne correspondait à rien de ce qu'il avait vu en matière de professeur et n'avait donc rien de la définition de la chose qu'il s'était faite. La suite n'eut rien pour le rassurer, il lui semblait bien que ce jour là il n'aurait pas droit à ses heures de sieste habituelles, il allait devoir bouger, malheureusement et serait surement obligé, finalement, pour pouvoir garder son tour d'horloge de sommeil journalier, de se coucher bien plus tôt qu'à son habitude, voir de louper le repas du soir qui était pour lui l'une des rares occasions de voir son père, quand il était en Suisse et qu'il ne travaillait pas trop tard, autant dire pas souvent. Le professeur était donc en train de devenir pour lui un personnage assez détestable, quelqu'un qui allait l'empêcher de dormir et de voir son père le soir, à ces pensées les larmes commencèrent à lui venir aux yeux; il était assez sensible, et ça n'a peut être pas changé, on ne l'éprouve plus tellement et il le cache mieux, seulement. Le professeur, en effet, avait prévu d'aller lui faire aller dans le jardin du manoir; se promener dans la nature pour la découvrir, pour cela, il avait sous le bras un manuel, illustré et pas trop ennuyeux de botanique. Il voyait bien chez son élève la réaction lacrymale qui se déclenchait, malgré le camouflage de ses cheveux noir. Le professeur pris sur lui de sécher les larmes du petit, pas avec ses doigts, sa aurait été se tenter que de se permettre une telle proximité mais avec un mouchoir, c'était de plus plus pratique. tant bien que mal, il l'emmena finalement à l'extérieur, non sans lui avoir promis que si il se débrouillait bien, il pourrait faire une sieste. Ils discutèrent un peu entre eux, le professeur était assez bavard et le garçon, ayant appris assez rapidement de lui qu'il était un amis de son père, voulait lui faire parler de cet homme qu'il admirait par dessus tout, cet inégalable modèle. Le pédagogue tenta toutefois d'un peu tenir sa langue; il n'était en aucun cas là pour parler de son amis et peut être celui ci ne tenait il non plus pas à ce que son fils soit au courant de tout les détails de sa vie, qui, si elle n'était aussi dissolue que la sienne, ne manquait pas non plus d'aventures. Eurymaque se lançait donc, tout en tentant d'interroger l'homme débonnaire qu'était son professeur, dans une sorte de chasse au trésors, à la différence près qu'il ne cherchait pas des trésors à proprement parler mais des insectes ou des plantes, il était jeune et le jeu l'amusait, le professeur savait s'y prendre et réussissait à le faire s'intéresser à ces êtres vivants qui, si insignifiants et sans intérêts qu'ils puissent paraitre, possédaient leur caractéristiques propres et n'étaient pas sans utilité pour l'homme. Il tenta de lui faire un parallèle entre ces plantes et les hommes ou bien les recherches de son père; c'était un bon sujet, puisque rien ne semblait plus intéresser le garçon que son père, sinon dormir peut être, mais le professeur Raiss ne préférait pas s'avancer, il préférait observer sans juger, le spectacle que lui offrait le garçon était bien assez agréable pour qu'il n'ai besoin d'en rajouter. A la grande joie du père d'Eurymaque ou a son simple contentement, selon le point de vue, le garçon, grâce à son professeur, commença à s'intéresser, en quelques semaines à la nature qui l'entouraient, puis aux sciences qui permettaient de la comprendre, il se mit à observer les plantes et les autres êtres vivants au lieu de dormir toute la journée et avait maintenant, pour son plus grand bonheur, des choses à dire à son père le soir, tenir avec lui une vraie conversation fut une réelle fierté pour le jeune garçon.


Dernière édition par Eurymaque Duvanel le Mer 14 Jan - 21:08, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Eurymaque   Eurymaque Icon_minitimeJeu 8 Jan - 20:34

Eurymaque avait bien grandit depuis ses cours particuliers avec le professeur Raiss, il avait put, après avoir pris gout aux sciences et aux études retourner à des cours plus formel, la part ludique de son apprentissage ne dépendait maintenant plus que de lui même et il se plaisait ainsi toujours à se promener parmi les plantes du jardin familial, ses observations enrichies par tout le savoir qu'il avait déjà emmagasiné. Il s'était un peu émancipé de son père, comprenant qu'il ne pourrait jamais profiter réellement de lui comme les autres enfants le faisaient ou devaient le faire plutôt; il avait peu de connaissance de ce qui faisait l'extérieur, à travers les films, les séries, les informations, grâce aux rares promenades qu'il avait fait à l'extérieur du manoir, quand il était allé au jardin botanique et à d'autres occasions. Il ne rencontrait finalement que bien peu de personne dans cette prison dorée qu'il s'imposait inconsciemment à lui même, peut être apeuré par les autres ou tout simplement satisfait de ce qu'il avait déjà. Il était assis dans le jardin, un livre entre ses doigts, à l'ombre d'un cerisier en fleur; c'était le printemps, plongé dans sa lecture, il ne faisait pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Il y avait à coté de lui, s'approchant doucement, un hérisson qui ne semblait pas apeuré, il n'avait pas dut rencontrer beaucoup de routes dans sa vie, peut être né dans le jardin, le père d'Eurymaque faisait régulièrement emmener des animaux, pour son fils, les jardinier les préservaient tout en tentant de les garder dans un état semi-sauvage; c'étaient des cadeaux dissimulés et leur intérêt tenait au fait qu'ils puissent être observé dans un état naturel. Le petit animal avançait sans sembler voir le jeune homme qui ne devait surement être à travers ses yeux qu'une masse noire assez floue. Eurymaque sentit quelque chose lui piquer la jambe, moins réactif qu'il l'avait été dans le passé, il tourna lentement la tête vers le fautif, le petit être tout à fait inoffensif et adorable, le garçon laissa échapper un sourire avant de reprendre son air plus neutre, il lui était rare de voir quelque chose qui lui semblait plus attendrissant qu'intéressant, c'était un compliment. il voulu tenter de prendre la bête dans sa main mais n'y parvint pas, la chose était plus hargneuse qu'il n'y paraissait et se roula en boule, c'était mignon, ça aussi. Eurymaque avait bien envi de l'apprivoiser cet animal, ce serait une première pour lui mais surement aussi une chose enrichissante.


"Léopold laissera parmi nous tous un souvenir éternel, visionnaire, il avait fait de la lutte contre la maladie et la mort son métier et ses avancés nous permettent aujourd'hui de vivre plus longtemps. Une vie qui restera cependant ombragé de son absence. Léopold .. ... plus qu'un scientifique brillant était un homme chaleureux, généreux jusqu'à en être oublieux de sa personne et nous nous devons tous ..."
Ces paroles, dites par un homme qu'il ne connaissait pas, n'atteignaient pas Eurymaque, encore abasourdi par la mort de son père, tout autant que par l'évènement qui l'avait provoqué. Le jeune homme n'était pas en pleur, il semblait éteint, fermé, et on pouvait deviner, malgré cela, les intenses calculs intérieurs dont il était la victime. Son père n'était pas juste mort, il avait été tué, il avait brulé vif, dans une attaque à l'engin incendiaire; un simple cocktail molotov il semblait, une attaque qui aurait bien put couter la vie du jeune garçon si il n'avait pas prestement sauté par l'une des fenêtres du manoir, abandonnant son père. Quel être atroce avait bien put organiser une telle chose, Eurymaque était bien conscient que son père n'était pas sans ennemis mais il n'avait toutefois jamais imaginé que ces crétins rigoristes en arrivent là. Étai-ce les écologiste ou bien les religieux. Il ne pouvait le savoir. Il serra inconsciemment les poing, la tête baissé, les yeux fixé sur le sol, il n'avait pas le courage d'observer la fosse et encore moins les hommes et les femmes qui s'étaient réunis ici, qui lui présentaient maintenant toutes leurs hypocrites condoléances, leur pitié l'insultait; il ne les connaissait pas et n'avait aucune sympathie pour eux; ils n'étaient rien.


Ils s'étaient donné rendez vous sur le terrain de Hockey sur glace. Lorsque Eurymaque arriva sur place, les autres s'étaient déjà placés aux centre du terrain, sur la glace. Étrangement, ils ne semblaient pas mal à l'aise malgré la nature du sol sur lequel leur pieds reposaient. Le garçon dut patiner un peu pour atteindre les hommes en costume noir. Des volutes blanches s'échappaient de la bouche du garçon, il n'était pas venu seul, accompagné d'homme armés, les autres l'étaient aussi surement. Depuis son arrivée à la tête de la famille Duvanel, dont il était le seul membre d'ailleurs, il avait prit garde d'augmenter la sécurité, craignant que les terroristes qui s'en étaient pris à son père ne veuillent finir le travail avec lui. Il avait passé de nombreux mois à rechercher les assassins et il allait enfin parvenir à mètre un visage sur ces hommes. Les individus en tenue noir entouraient quelques hommes menottés, à genoux sur le sol. Ces hommes en noir appartenaient à une organisation souterraine locale, Eurymaque avait dut faire appel à leur concours pour s'occuper de sa traque, de son deuil. Les prisonniers n'avaient pas l'air de comprendre; ils avaient dut être cueillis brusquement et leurs yeux rappelaient à Eurymaque ceux des lapins qui servaient de cobaye au laboratoire.

"Voila ... j'aimerais tout de même que nous mettions au clair les quelques incidents que nous avons subit ..."

C'était l'homme à gauche de l'adolescent qui avait parlé, Abil, son conseiller pour ce qui était des affaires belliqueuses ou paranoïaques. les problèmes en l'occurrence, avaient été provoqués non pas par l'une des cibles mais par un homme du groupe qui s'était occupé de la traque. Celui-ci se tenait sur la glace, parmi les autres, habillé de manière plus décontractée, il avait l'air bien gêné, se rendant surement compte de sa situation périlleuse; il avait mis en danger les deux partis dans cette affaire par son imprudence et la suspicion à son égard s'était agrandie au fur et à mesure qu'il enchainait des gaffes qui n'en étaient peut être pas. En face, les hommes de l'organisation ne tentèrent pas de s'expliquer, ils se demandaient eux aussi si le gaffeur n'était pas juste un traitre. Parmi ces hommes de l'ombre, certain avaient tout particulièrement eu à souffrir de ses exactions et on pouvait ressentir parmi certains pré&sent une animosité à peine retenue envers l'homme. N'y tenant plus, l'un d'eux sortis son arme, un pistolet automatique, et se dirigea vers le présumé traitre. Il s'agissait qu'il meurt et il proposa non sans animosité d'en faire tout de suite son affaire, l'un des hommes tenta de le retenir mettant son bras en travers mais le colérique criminel glissait déjà et il n'en fallut pas plus pour patiner laborieusement, tout en commençant, accidentellement ou pas, à tirer vers la personne que de toute manière, il visait depuis le début. Ce dernier se baissa, il n'était pas désarmé, Eurymaque eu droit de soupirer devant un tel manque d'organisation, il fit signe à ses hommes puis on ne sut pas vraiment ce qui se passa, se donner réunion sur une telle patinoire n'avait pas été une bonne idée. Des coups de feu fusèrent, puis se fut pendant un très court instant une vraie fusillade qui s'ouvrit, armé d'une arme automatique, l'un des homme en noir fit feu, glissa, pointant son canon vers le haut, il fut abattu par Eurymaque qui avait emprunter son arme à Abil, blessé, par une balle d'un allié qui avait glissé ou d'un ennemi, il ne le savait pas. Le doigt crispé sur la gâchette, les tirs ne s'arrêtèrent pas tant que l'arme ne fut pas déchargé, on entendit un craquement suivi d'un bruit électrique et le panneau affichant le score, qui se trouvait au dessus d'eux, leur tomba dessus, Eurymaque eu juste le temps de regarder en hauteur et de lâcher un futile "mince" et il se fit écraser par un amas d'acier et de verre, la chose lui aurait rappelé quelques souvenirs si il n'avait pas été occupé à vainement tenter de se dégager, son corps était écrasé jusqu'au torse, il avait encore de la chance, certains n'avaient eu que la tête, et ce n'était pas mieux, loin de là. L'appareillage qui lui était tombé dessus était toujours relié au plafond par des fils électriques, partiellement dénudés, les bannières de papier, attachées au panneau d'affichage prirent feu, Eurymaque soupira, puis se mit à hurler lorsque les flammes atteignirent son corps. il pris feu avec tout ce qui dans l'amas de ferraille était inflammable. Le système incendie s'activa promptement, suffisamment pour que le garçon survive mais il n'était plus qu'un amas de chair calcinée, vivant mais meurtris. Tout son derme n'était plus que son épiderme qui lui était partis en une fume à l'odeur de cochon à la broche, sa aurait été appétissant pour le garçon, si sa n'avait été lui qui s'était retrouvé dans le four. Sa chevelure n'était plus qu'un souvenir, son teint pâle aussi, il avait maintenant la chance d'avoir pris des couleurs bien plus charnelles et sombres.

Assis dans le fauteuil de la salle à manger, de laquelle il avait fait enlever tout les autres meubles, Eurymaque soufrait, cela faisait déjà plusieurs mois qu'il avait eu droit à ces greffes de peau mais il n'était pourtant toujours pas sortis du calvaire de la douleur, il s'était enfermé dans une combinaison qui le protégeait de l'environnement extérieur, des infections et des attentats, doublé de kevlar, la carapace artificielle qu'il s'était imposé le protégeait les balles mais aussi des gaz. Comme son corps, son esprit s'était progressivement fermé aux autres; leur incapacité et leur bêtise lui avaient pris bien plus que ne l'aurait fait un vrai ennemi. Il avait cependant dans son malheur le contentement de voir que chacun des hommes qui avait participé à créer cette situation était mort, Abil avait succombé à ses blessures ainsi que chacun de ses hommes, des hommes en costume sombre et des prisonniers qui n'étaient pas mort sur le coup lors de la fusillade. Il avait fait installer, en plus de son fauteuil, dans cette salle, des enceintes qui lui distillaient avec douceur le seul compagnon qui puisse encore penser les blessures de son âme; la musique, la compagnie des morts, Wagner, Hendel, Bizet et autres compositeurs lui étaient bien plus agréable que celle de ses semblables. En guise de dernier mobiliser, il avait à coté de lui un bureau sommaire sur lequel était posé un ordinateur; il voulait se tenir au courant des avancés des laboratoires qu'il possédait et qui peut être finiraient par trouver le remède à son triste état. Son hérisson se promenait dans la grande salle, toléré pour ce qu'il avait de silencieux et distrayant, Eurymaque avait décidé de le garder et l'avait baptisé Abil, en mémoire à l'imbécile qui n'avait pas sut correctement s'occuper de sa sécurité mais dont il regrettait tout de même l'humour sans complexe et la cuisine raffinée.

Dans son laboratoire de Bâle, Eurymaque s'ingéniait à trouver lui même une solution au problème qui avait toute sa vie préoccupé son père te qui devenait maintenant le sien; la mort. Il était accompagné de chercheurs parmi les meilleurs dans le monde dans leur domaine mais pourtant n'avançait que peu, il pestait chaque jour un peu plus contre les analyses stériles, les expériences limitées par l'étique et surtout contre ces imbéciles d'écologistes, de religieux, qui, malgré le lourd tribu qu'ils lui avaient déjà prélevé, continuaient à critiquer ses expériences. Pourtant, il avait jusqu'ici respecté les rêgles, des rêgles qui de plus en plus, lui semblaient désuètes. Au balbutiements de la médecine, les chercheurs devaient aller déterrer des cadavres la nuit pour pouvoir les étudier, menacé par la morale raccourciste des ces temps, il n'était pas vraiment différent de ces chercheurs. Eurymaque cherchait lui aussi à repousser l'ombre de l'ignorance et le poids des fléaux de la maladie et de al vieillesse. Dieu, si il existait, avait doté l'homme d'un corps qui n'avait pas été pensé comme une prison, un objet de torture. Comme si il avait pensé que ce n'était que par cette manière que l'homme pouvait la mériter, il avait fait la vie douloureuse et brève, gardant jalousement les trésors de l'immortalité et de la quiétude pour lui. Il appartenait donc à l'homme de s'occuper lui même de surmonter ces obstacles mis par dieu sur le chemin de la paix. L'homme et lui seul tait capable de réaliser son bonheur et de s'occuper de son bon plaisir, contrairement à ce qu'affirmaient ceux qui s'agenouillaient devant les faux refuges de la religion classique ou moderne. Cette dernière; la religion moderne était bien la pire, sous couvert de s'inquiéter du sort de l'homme, d'imbéciles dévots s'opposaient à ce qui pourtant représentait la seule vrai chance de salut; la science. Qu'on les nome par le terme d'écologiste ou par d'autre; ils n'avaient qu'un seul but, servir les fausses idoles de l'hideuse morale d'une majorité qui n'avait rien de raisonnable. Il n'était donc pas pour lui seulement un droit d'enfreindre ces rêgles stupides d'une justice rétrograde appliquée par des dirigent séniles, c'était un devoir, dicté par le modèle que devait être pour lui ses illustres prédécesseurs.


Dernière édition par Eurymaque Duvanel le Dim 11 Jan - 17:56, édité 3 fois
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Eurymaque Duvanel
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MessageSujet: Re: Eurymaque   Eurymaque Icon_minitimeDim 11 Jan - 2:18

C'est ainsi qu'Eurymaque décida de passer un cap pour ce qui était des méthodes et des moyens mis à disposition de ses recherches. la situation politique, si il en dépeignait un tableau assez rigoriste n'en restait pas moins à l'époque suffisamment lâche pour se désintéresser d'un laboratoire tel que le sien; il n'eus pas de mal à garder la plus stricte confidentialité et put donc sans problème s'adonner à des pratiques pourtant interdites. un peu d'or dans une main, quelques mots dans une oreille et il put se procurer la matière première qu'il lui manquait. Il s'adressa à quelques organismes susceptibles de lui procurer quelques corps, mort ou vivant. Il y avait, dans les hôpitaux, de nombreux mort, proportionnellement à la mortalité extérieure, la maladie n'avait pas encore tellement reculée à cette époque, et c'est d'ailleurs ce qui permettait à son entreprise de prendre une telle importance qu'il ne fut en aucun cas inquiété malgré ses agissements. C'était surement le cas d'autres entreprises pharmaceutiques. Les prisons ne manquaient pas non plus de leur cotas d'exécutés et de suicidés, il n'avait cas se servir, et si les cobayes étaient encore vivants, c'était un moindre mal et même plus, une chance. ces barrières supprimées, les recherches avancèrent bien plus vite. Il y eu bien quelques problèmes, certains scientifiques de ceux qui travaillaient avec Eurymaque avaient été empoisonnés par la pensée moraliste, le scientifique qu'il était respectait ces divergences de point de vue, cependant, en visionnaire, en révolutionnaire de la science, il ne pouvait se permettre de prendre le moindre risque et ceux qui s'opposèrent trop ouvertement aux moyens des recherches, qui le menacèrent ou qui posèrent leur démission sur son bureau eurent droit de rejoindre les cohortes des cobayes anonymes.


Tandis que dehors la situation politique se dégradait, la maladie et la mort régnaient plus chaque jour, le crime et la violence s'étendaient comme une peste à travers l'humanité, les laboratoires Duvanel se portaient mieux que jamais. Les recherches étaient tout à fait concluantes, au point qu'Eurymaque décida d'expérimenter sur lui même le résultat de ces recherches; s'injectant le sérum qu'ils avaient put mètre au point, tout en se soumettant à toutes les autres opérations que demandaient l'assimilation du "vaccin", il put voir sur lui les résultats d'un traitement qui bientôt permettrait surement de sortir l'humanité de l'ombre dans laquelle la folie et la superstition le plongeai. Prenant de l'assurance, Eurymaque décida de commercialiser, discrètement, le produit, dans une forme édulcorée qui devait permettre, il en était sur, si ce n'est d'atteindre l'immortalité, d'allonger considérablement son espérance de vie, tout en s'immunisant aux maladies, le pensait il. Les plus riches profitèrent de ce progrès et ainsi, rapidement, de nombreuses personnes devinrent dépendantes de ses services. Les politiciens, industriels, tous n'étaient que des vers à ses pied. Puis, sans qu'il s'en rende vraiment compte, les premiers effets secondaires firent leur apparition. C'était à peu pres dans la période où le monde sombra vraiment, la folie des plus savant d'entre les humains commençait à provoquer ses désastres. C'était la naissance du monde de perfection dont avait toujours rêvé Eurymaque, il ni avait plus vivant ni mort mais simplement un immense peuple grouillant, hurlant qui ne demandait qu'à l'adopter en son sein; il n'était plus un monstre, les humains étaient devenus l'abomination minoritaire, la "chose", il n'était plus seul, ils étaient des cohortes.
Il se dut tout de même de faire attention, cette période de trouble vu aussi naitre des abominations qui s'abandonnaient à leurs instincts bestiaux, tout ceci n'était pas de son fait, il n'était, à nouveau, comme dans son enfance, qu'un maillon d'une immense chaine, une chaine qui encerclait l'humanité pour la presser dans son étreinte et en retirer le jus qui la nourrissait. Les morts, il s'en rendit vite compte, répondaient à son appel, il le remarqua d'abord avec quelques cobayes animaux puis l'expérimenta avec leur réserve de cadavres à disséquer et utiliser pour leurs diverses recherches; il était un dieu, rien ne pouvait plus se mètre en travers de sa route. Paris semblait être le centre de cette ère de chaos et Bâle avait été désertée; il ne restait sur place guerre plus que lui même et sa clique et quelques irréductibles. Il voyagea, discrètement jusqu'à la capitale française pour reconstruire en son sein le coin de paradis suisse qu'il venait d'abandonner, il n'avait pas ses montagnes et vivait dans un endroit bien moins tranquille, certes, mais se trouver dans l'œil de la tempête créait en lui une sensation grisante qu'il n'aurait pas échangé contre grand chose au monde. Se barricadant, il repris ses recherches, tout en réunissant autour de lui les personnes qui possédaient des pouvoirs similaires au sien; ses chercheurs en faisaient pour la majorité maintenant partis. Ils étaient des dieu et lui était leur roi; il ne leur restait plus qu'à conquérir ce monde qui les appelait. Sa aurait put être le cas, mais Eurymaque était capricieux et il préféré, pendant de très longues années, s'adonner à des plaisirs plus basiques que la conquête et la manipulation, des plaisirs qu'il avait négligé pendant longtemps, du fait de son travail. Il n'arrêta cependant pas ses recherches; bien qu'avec la régression des technologies, de scientifique, il soit plus ou moins devenu alchimiste, ses recherches étaient toutes sa vie et il détestait l'idée de pouvoir être arrivée à son but, d'en avoir finit et de n'avoir plus qu'à s'assoir et à attendre la fin de son existence; il vivait pour agir, vainement ou pas, c'était destin qui en déciderait.


{Quatre}-{ Hors-jeu }

Comment avez vous connu le forum: par un forum annuaire de forum yaoi ^-^
Avez vous lu les règles? Oui? Alors, qu'est ce qui fait pleurer l'admin? : les oignons.
BONUS, racontez moi une blague:
... ... heu
un normand et un breton vivent cote à cote en bonne entente de puis des années
un matin, le normand trouve un œuf pondu par une poule du breton sur son terrain, il revendique l'œuf, il se dispute un moment avec son voisin, puis celui-ci, ne pouvant s'entendre propose une solution

"nous en cas de désaccord, on a un moyen de le régler, on se donne des coups de pied dans l'entrejambe et celui qui se relève le plus vite après le coup remporte ..."


Le normand est d'accord, le Breton propose de commencer, il va chercher ses bottes de sécurité dans sa maison, revient et donne un bon coup de pied entre les jambes de son voisin, cinq minutes plus tard, celui-ci se relève

"bon, à moi"

"non, c'est bon, je te laisse la poule"

Moralité; il ne faut pas importuner un breton

Embarassed voila ...
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Léopold Swift
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MessageSujet: Re: Eurymaque   Eurymaque Icon_minitimeMer 21 Jan - 23:01

MMMh...

Et bien, il y a quelques fautes, mais je ne peux que Valider... oO WAW!

C'est... WAW!
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MessageSujet: Re: Eurymaque   Eurymaque Icon_minitime

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